Le Barbier de Séville

Opéra bouffe en deux actes de Gioachino Rossini (1816)

Livret : Cesare Sterbini d’après Le Barbier de Séville de Beaumarchais

Direction musicale : Carlo Montanaro

Mise en scène : Damiano Michieletto

Orchestre et Chœur de l’Opéra national de Paris

Durée : 2h56

Âge conseillé : Tous publics, à partir du Lycée

Genre : Captation Opéra

Synopsis

Le joyeux barbier Figaro aide le Comte Almaviva a conquérir Rosine. Mais Rosine, qui n’est pas restée indifférente aux sérénades de son mystérieux soupirant, est jalousement gardée par le vieux Docteur Bartholo, qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio, épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieillard ? Figaro n’est pas à court d’idées.

Sans doute l’opéra bouffe le plus célèbre de l’histoire de la musique et une éternelle source de délices. Rossini le composa en quelques semaines, empruntant ouverture ou airs à ses propres ouvrages, sérieux comme comiques. Mais tous les remarquables ensembles sont originaux. Dans le finale du premier acte, Rossini mêle tous les styles et enchaîne avec une virtuosité stupéfiante duo, trio, quintette et sextuor. Le Barbier de Séville fut aussi l’un des premiers triomphes européens de l’opéra : la première, le 20 février 1816 à Rome, fut un fiasco retentissant où tous les ennemis de Rossini étaient réunis. Mais sa revanche fut rapide : le 22 février, « Le Barbier » était applaudi à tout rompre. Et certes, comment aurait-il pu ne pas rencontrer cette première résistance, lui qui opposait le monde ancien (Bartolo et son autoritarisme) au monde moderne, l’opéra ancien à l’opéra moderne ? Avec son incroyable verve et sa gaieté juvénile, c’est lui qui fit la fulgurante renommée internationale de Rossini. Manuel Garcia, le créateur de Figaro, le fit représenter au Théâtre-Italien à Paris en 1819. Ce fut la même gloire à Vienne en 1822, où « Le Barbier » fit tomber l’Euryanthe de Weber et le Fierrabras de Schubert, et à New York en 1826, où Garcia s’était embarqué avec sa fille, Maria Malibran. Avec une nouvelle production de ce chef-d’oeuvre populaire entre tous, le metteur en scène italien Damiano Michieletto fait ses débuts à l’Opéra de Paris. (FraCinéma)

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